4 avril 2014 – Jour 6

Aaaah le refugio Nacamuli! Une cabane qu’il vaut la peine de découvrir. Après la longue et éprouvante journée de la veille, nous avons rapidement pu nous refaire une santé, grâce à l’excellente cuisine du gardien et de la gardienne. Nous sommes à nouveau d’attaque pour la dernière journée de cette Haute Route. Reste tout de même l’inconnue de la météo.

Lorsqu’on est parti d’Argentière, les métérologues prévoyaient pour notre dernière journée un temps encore plus mauvais que ce que nous avons subi la veille. Certe cette dernière journée n’est pas très conséquente en terme de dénivelé positif, mais en cas de brouillard épais, ça peut vite devenir la roulette russe de tenter la descente d’un Glacier du Stockji très crevassé. L’option de rebrousser chemin via le Col de l’Evêque et de nous replier sur Arolla était encore une éventualité possible, lorsque l’on a demandé les dernières infos météo au gardien. Celui-ci nous a rassuré en nous répondant que la météo devrait rester la même, soit du vent sur les sommets, se renforçant l’après-midi et une couverture nuageuse assez haute, mais en tout cas pas de grosse dégradation. Nous partons donc nous coucher rassuré et presque certain de pouvoir terminer notre Haute Route à Zermatt, même s’il faudra peut-être nous contenter de skier au pied du Matterhorn sans l’apercevoir.

Au petit matin quelle n’est pas notre surprise de trouver un ciel beaucoup plus dégagé et bleu que prévu. Le moral est donc au top. On va pouvoir non seulement terminer à Zermatt, mais en plus bénéficier de la vue magnifique sur tous les 4000 environnants. La cerise sur le gâteau avec le chocolat fondant, la double crème et les meringues, un spectacle gargantuesque.

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